Maquettes Ferroviaires
et Collections

Du temps où Fleischmann voulait conquérir l’Amérique
(1954 – 1968)

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Une attaque du marché concertée avec d’autres fabricants allemands

Fleischmann n’est pas le seul fabricant de trains miniature de l’Allemagne de l’ouest à tenter sa chance. Märklin, son grand concurrent, Faller et Vollmer, les fabricants de bâtiments et d’accessoires vont tenter le même type d’aventure commerciale sur le marché US. Cependant, Fleischmann est celui qui développera le plus sa gamme dans cette perspective. Plus tard, dans les années 70/80, le fabricant italien Rivarossi, fera encore mieux, avec des modèles nombreux, détaillés et très fidèles.

Ci-dessus, une illustration d’un catalogue Faller qui proposait à partir de 1966 une série de bâtiments pour accompagner les trains US. Cette photo utilise exclusivement du matériel Fleischmann pour la mise en scène. Les deus fabricants étant lié par le même importateur. Les moules de ces bâtiments on été repris par la marque Atlas et en 2007, il sont toujours disponibles sur le marché. Je les ai utilisé pour mon réseau, avec en complément d’autre production Faller et des kits bois dans la tradition du modélisme américain.

Cette publicité, extraite de Model Train d’avril 1958 énumère les avantage de la marque qui en « offre plus ». Fleischmann investissait de gros budget pour placer des pages complètes dans cette revue et dans Model Railroader, par l’intermédiaire de ses deux importateurs ; Merzbach Co à New York et Wilfrid Ampleman à Montréal pour le Canada. Notez la mention « posed by Carrie Abbott » La présence de cette charmante dame pour venter ce type de produits prouve qu’à cette époque, le modélisme ferroviaire s’adresse déjà aux adultes, contrairement à ce qui se passe en Europe où les amateurs doivent encore cacher leur passion. On retrouve les produits Faller et Vollmer sur la même annonce.

La fin d’une aventure

Les derniers sursauts de la marque pour les US seront la locomotive type F7 aux couleurs de la Burlington Route sortie en 1962 et une série de wagons couverts entièrement en plastique sortie en 1965. Ces modèles, certainement beaucoup plus économiques à fabriquer, perdaient pourtant beaucoup de leur charme de par la disparition de la tôle lithographiée. Fleischmann était confronté à la concurrence italienne et japonaise sur le marché américain d’où cette tentative de baisse des coûts pour la contrée. Mais cela ne suffira pas !

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A gauche le catalogue 1965 avec les nouveaux « box car » tout plastique et le diesel F7 en version Burlington. Il est re-décoré en version Santa Fe dans le catalogue de 1973, dans lequel figure sur l’ultime apparition de matériel américain sous la marque Fleischmann.

image En 1966 sortira encore une re-décoration d’une machine électrique hollandaise aux couleurs de la New Haven sous la référence 1391. En 1967 ultime re-décoration d’une vapeur 040 vapeur à tender séparé d’origine allemande aux couleurs de la New York Central sous la référence 1351A. Ces deux dernières locomotives sont très rares et atteignent des côtes très importantes sur le marché de la collection. C’est pourquoi je ne les possède pas et je ne puorrais pas vous les présenter. Par la suite, la marque est revenue sur son marché de prédilection, en priorité l’Allemagne,et l’Europe en second lieu, pour affronter son éternel rival Märklin.

Que n’avons-nous pas rêvé en contemplant la couverture arrière du catalogue 1966, d’être à la place de ces jeunes garçons. Mais aucun doute, nous sommes en Europe, le marché américain est en passe d’être abandonné à cette époque.

Mais le rêve pourra toujours continuer avec vous


Qu’à cela ne tienne, si l’aventure américaine de Fleischmann est finie depuis longtemps déjà, c’est bien à nous, modélistes et collectionneurs, de reconstituer cette époque en recomposant les belles rames des catalogues sur nos réseaux. Bonne chine et à vos outils pour réparerr, remettre en état ou construire !

Un réseau peut être simplement reconstitué en une heure sur un coin de table pour faire vivre une collection, même si quelque fois il faudra parlementer avec madame. Sur celui-ci, on retrouve les bâtiments Faller/Atlas contemporains du matériel roulant. Avec Les nouveaux aiguillages intelligents de Fleischmann, les possibilités de fonctionnement jeux ne sont pas négligeables.

Un réseau c’est d’abord un décor, quelques éléments suffisent à le composer rapidement pour mettre les trains en valeur


Pas de Noël sans rêve, et …

dans tous les cas, le rêve saute les générations, Clémentine et Clémence apprécient grandement, à l’heure des jeux vidéo, ces jouets datant de 50 ans qui font encore et toujours le même effet.

Dernières images du réseau en phase de construction sous le regard de mes admiratrices et….

et dans son état actuel qui ne manquera pas d’évoluer encore.

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