Maquettes Ferroviaires
et Collections

Du temps où Fleischmann voulait conquérir l’Amérique
(1954 – 1968)


Photos supplémentaires et compléments d’information


J’espère que vous aurez lu ma précédente rubrique de ce site qui raconte chronologiquement et par type de modèle, l’aventure américaine de la marque allemande Fleischmann qui, durant les trente glorieuses tenta de conquérir le marché américain. Cette nouvelle série de photos disponibles sur mon site est complémentaire et de qualité supérieure.

C’est en me laissant séduire par la beauté des lithographies colorées des wagons de marchandise que je me suis mis à collectionner depuis plusieurs années les modèles de cette épopée

La construction de ce réseau collection datant de 2005, il était depuis resté accroché dans mon garage. Cette année, je l’ai ressorti, quelque peu complété par des détails. Ma collection de matériel roulant s’est aussi agrandie de quelques pièces. Par ailleurs, comme tout le monde, je suis passé à l’appareil photo numérique laissant entrevoir une meilleure qualité des images. Je vous décris également plus en détail le mode de construction de mon réseau

Entrée en gare d’une Pacific de la première série (1954) avec son chasse buffle caractéristique. Sur le quai de la station, les cow-boys sont aux aguets

Pour l’occasion, le réseau est aux couleurs de la Pennsylvannia avec au premier plan une rame par un diesel 1340 aux couleurs de cette compagnie.

Le catalogue édition anglaise de 1955 laisse entrevoir le même type de compositions vendu en coffrets complets.

Réunis sur ce cliché, les trois versions du diesel ALCO GE DL tout métal.

La rame aux couleurs de l’Union Pacific traverse la campagne américaine.

Même type de rame illustrée dans le catalogue 63/64 de Fleischmann en traction diesel

Alors que dans le catalogue 1958, la traction est encore assurée par une locomotive à vapeur Pacific

Comparaison sur mon réseau d’une composition allemande et Union Pacific. Fleischmann était passé maitre pour accommoder les modèles germaniques à la sauce américaine. Ceci permettait de minimiser les investissements en moules et en outillage. Le résultat a certes du charme, mais ne satisfait gère les modélistes américains, réputés pour leurs exigences .

Standardisation extrême ; la même carrosserie est déclinée en versions Mikado et Pacific, ici dans le catalogue 61/62 .

La vapeur 141 était principalement utilisée comme vedette des coffrets marchandise, tractant des compositions de différentes longueur en fonction du prix de vente .

Retour sur le réseau avec une ambiance Northen Pacific avec la rame de voitures de cette compagnie conçue pour l’importateur Penn Line et qui ne fut pas commercialisée en Europe et le diesel Baldwin dans les mêmes coloris fabriqué de 1956 à 1958. .

L’artère principale de Chuck Jonction, longe les voies de la gare. Au premier plan, la version du diesel Baldwin ref 1340 est spécifiquement un modèle exporté aux USA. Elle se distingue par un attelage type NMRA (comme pour tout le matériel livré dans ce pays), et par la présence de décalcomanie de la compagnie North Western avec une mention « route of the 400 » sur le capot moteur. Ces caractéristiques attestent que ce modèle a traversé deux fois l’atlantique avant de se retrouver au sein de ma collection .

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Ambiance Santa Fe cette fois ci, avec les seules voitures spécifiquement créées pour les USA type « Hi-level » sorties en 1958 et le diesel Baldwin spécifique du coffret 340/4 de 1962. Les butoirs à tampons sont incongrus aux USA, pays de l’attelage automatique. Cependant ces heurtoirs étaient vendus en Amérique avec la très belle voie Modèle à profilé laiton sortie en 1958. .

La même rame illustrée dans le catalogue et vendue en coffret avec une seule unité diesel pour l’Europe (les coffrets vendus aux USA seront mieux équipés). Le diesel Baldwin rouge et argent est connu uniquement dans le coffret complet du catalogue 63/64 . .

Ca y est, je l’ai enfin trouvée, la CC électrique New Haven dérivée de la série 1200 néerlandaise ! Ce modèle, sorti en 1966 à la fin de l’aventure américaine, n’a jamais figuré dans les catalogues Européens , elle est tractée par un diesel SW7 de marque Varney monté sur un châssis Fleischmann. .

Nous sommes sur le territoire de la compagnie New Hawen avec la rame voyageur composée des voitures Suédoises redécorées. Le fameux wagon grue de Fleischmann était vendu aux USA , sa flèche s’appuyant soit sur le surbaissé ref 1494 soit sur le tombereau gondola long ref 1426. .

Publicité pleine page en troisième de couverture de la revue Model Railroader de novembre 1962. Pour des questions de prix, les diesels F9 à carrosserie plastique ont remplacé les Alco tout métal. Les coffrets sont spécifiques pour les USA comme la petite loco O60 Road Switcher. Le wagon grue figure en bonne place dans un coffret spécifique haut de gamme ; « the work train » .

Les mécaniciens en costume typiquement US discutent à l’ombre d’un château d’eau qui n’a plus de raison d’être depuis la révolution de la traction diesel. .

En guise de plan, voici la vue aérienne du réseau qui à la modeste dimension de 2m 80 x 1m 10, afin d’être à la fois monobloc et transposable. Il utilise la voie modèle au rayon de 430mm. La plupart des carters d’aiguillages ont été supprimés pour des questions d’esthétique, sauf les moteurs des aiguillages courbes, nécessaires au fonctionnement en automatique et qui sont camouflés. Le décor et les reliefs sont amovibles pour pouvoir accrocher le réseau au mur du garage durant les longues périodes où je ne l’utilise pas. .

Un réseau de conception traditionnelle

C’est une petite excursion dans l’Amérique profonde de cette époque que le réseau tente d’évoquer sur une très petite surface et dont je vous présente les photos. Nous voici dans une petite bourgade imaginaire de l’état du Texas ou d’ailleurs. Un panneau de contreplaqué 10mm de 2m 80 x 1m10 est utilisé comme support. Cette dimension certes réduite, permet de constituer un réseau monobloc transportable dans une camionnette au cas où il me prendrait l’envie de participer à une exposition ou d’animer une vitrine. Le plateau est classiquement renforcé de tasseaux et recouvert de panneaux de dépron de 6mm pour l’isolation phonique. Il n’y a pas, dans un souci de simplification de relief négatif hormis la couche de dépron qui est creusée pour figurer les fossés ou le ruisseau. L’emplacement des voies est tracé et peint au rouleau pour un relief granité avec une mixture composée d’enduit à l’eau, de peinture acrylique et de colle blanche. Une lasure de gouache diluée permet de patiner l’emplacement des voies suivant différentes teintes. Le relief est constitué de plaques de polystyrène extrudées et taillées. La montagne et son tunnel ( façon niche de chien comme à cette époque) est constituée d’une ossature en contreplaqué et d’un relief en grillage enduit de papier journal, de colle blanche et de plâtre ( technique en vogue dans les année soixante).Les rochers sont des produits Noch en polystyrène moulé, noyé dans du plâtre. Le choix d’une montagne et d’un décor totalement amovible (bâtiments et végétation inclus) me permet d’accrocher verticalement mon réseau grâce à un solide système d’accrochage dans mon garage. Ainsi hors période d’utilisation la paix est retrouvée dans le ménage. La montagne cache les pupitres de commande et les relais.



Démontage et rangement facile. La montagne et le décor sont juste posés. Une fois les bâtiments soigneusement emballés dans les cartons, il n’’y a plus qu’à l’accrocher à un mur en le protégeant de la poussière, dans le garage par exemple, en compagnie de votre voiture préférée.

Pas de collection sans boites d’origine. Les Packagings de Fleischmann à partir de la fin des années 50 sont particulièrement attrayants. Des fenêtres permettent aux clients de visualiser le matériel roulant. Les boites des coffrets sont spécifiquement créées pour le marché américain. Sur les emballages de rails et de matériels roulants, la présence presque systématique d’illustrations de modèles US montre bien les ambitions de la firme pour ce marché. .

La voie modèle est utilisée dans tous ses composants

Pour la voir, j’ai utilisé la fameuse voie Modèle à profilé laiton sortie à partir de 1958 pour remplacer la voie presbahn et tôle des origines. Elle a été largement exportée au USA, le coté des boites de départ portaient la mention « Ask your dealer for genuine Fleischmann tracks and accessories ». La couleur dorée du profilé me faisait rêver lorsque en 1966, à l’âge de 7 ans, je feuilletais le catalogue de la marque en me questionnant ; était ce de l’or ? J’ai mis un point d’honneur à utiliser sur mon réseau presque toute la gamme très complète; aiguillages normaux, courbes ou triples, TJD, croisements. Cette voie Modèle est toujours commercialisée actuellement, mais avec des aiguillages modernisés. Après avoir monté les aiguillages d’époque avec leurs moteurs (ou carter pour les aiguillages manuels), j’ai entrepris de les supprimer car ils étaient vraiment trop voyants et gâchaient l’esthétique du réseau. Seuls les moteurs des aiguillages courbes ont été conservés pour le fonctionnement de deux rames en automatique et les carters ont été camouflés. Les butoirs Fleischmann portent des tampons, ce qui n’est pas réaliste pour les USA, pays de l’attelage automatique central. Néanmoins ils étaient vendus là-bas tel quel (et même illustrés ainsi sur le coté des boites départ) et sans doute ont-ils figuré ainsi sur les réseaux de certains boys américains ignorant des subtilités de la technique ferroviaire. J’ai garni la voie de ballast en liège Noch collé sur de l’adhésif double face. Chaque coupon de voie est ballasté hors du réseau par découpe du scotch à la bonne dimension. Il est ensuite assemblé sur le réseau et fixé par des pointes. En fin d’assemblage un cordon de colle blanche le long des traverses permet de compléter de manière régulière le ballast. Les pointes sont ensuite retirées, la voie est fixée avec un bon niveau d’insonorisation. Elle reste récupérable, et démontable, ce qui est important en cas de problème. Ce modeste circuit possède en bloc système et un câblage permettant un fonctionnement en automatique de deux trains suivant les câblages du fameux recueil de plan de réseau M3 édité par Fleischmann dans les années 60. Les nombreux contacts disponibles sur les moteurs d’aiguillage permettent à la fois d’alimenter les voies et les lampes des signaux. Hormis la potence de la gare de construction personnelle, ceux-ci sont de marque Model Power. La commande des relais se fait avec les fameux champignons présents sur toutes les locomotives Fleischmann à partir du début des années soixante (les modèles les plus anciens n’en possèdent pas, ce qui nécessite de monter un petit ressort à la place). Ces champignons agissent sur les crocodiles adaptables du dispositif Vario Système. Tout ceci conduit à un fonctionnement parfait des lourdes locomotives à carrosserie en zamac injecté tractant les wagons en tôles lithographiées montés sur bogies métal. Un fonctionnement à l’ancienne avec une véritable inertie (sans artifice électronique ni volant) et une odeur d’électricité caractéristique.

Ne quittez pas la bonne voie, celle de Fleischmann ! Pleine page publicitaire vantant les mérites de la voie modèle dans un numéro du magazine Model Railroader du début des années soixante. Il manque encore à cette panoplie les aiguillages triples et les aiguillages courbes que j’ai utilisé pour mon réseau. .

Un décor conçu pour nous faire voyager à la fois dans le temps et dans l’espace.

Unité de lieu et unité de temps, une règle d’or au théâtre, mais c’est aussi la clé du succès pour la conception d’un réseau, le plus modeste soit-il. La terre semi-désertique est reproduite avec une méthode particulière que j’ai mise au point dans mes jeunes années pour mes premiers réseaux. La surface du sol est enduite de colle blanche, puis saupoudrée à l’aide d’une passoire d’enduit (ici coloré jaune de marque Heki). De l’herbe sous forme de sciure colorée est ajoutée avec parcimonie et en dégradé suivant les zones. L’ensemble est ensuite arrosé d’eau avec un pulvérisateur de jardinier. Laissez sécher et vous obtiendrez une surface rugueuse et dure, reproduisant bien une terre sèche et aride. Les arbres sont des FR. Les palmiers fabriqués pour les crèches trouvent ici leur place dans ce décor exotique. Les fonds de décor MZZ composés de dessins stylisés avec des tons chauds s’harmonisent avec ce décor et donne la profondeur. Pour les bâtiments j’ai utilisé la gare, le poste d’aiguillage et le château d’eau de marque Atlas, sorti dans les années 60 et toujours commercialisé. Faller avait également proposé cet ensemble de bâtiments dans une boite à ses couleurs. Différents bâtiments Faller anciens dont une gare bois et carton et bois de la fin des années cinquante complète le décor. Le toboggan à charbon Pola et différents kits Life Like Trains (Le drive-in Kentucky Fried Chicken), International Hobby Corp., Model Power et Con-Cor complètent les bâtiments. Je n’ai pas résisté à la tentation de tester quelques kits en bois et carton découpés au laser commandés directement aux USA chez Walters. Le bar des motards (JL Innovation Design), le garage et le bureau du Shérif sont de ce type. Pour tous ces bâtiments, pas de patine exagérée, il faut rester dans l’esprit de la collection, de belles couleurs chatoyantes pleines de poésie. Avec des personnages et des automobiles spécifiquement sélectionnés, l’ambiance du nouveau monde est ainsi créée pour mettre en valeur les beaux modèles.

La nuit chaude est tombée, la vie nocturne de la petite bourgade y est intense. Au fond, une rame transcontinentale «hi-level» du Santa Fé équipée de l’éclairage intérieur Fleischmann à boutons pression, rustique mais efficace. .


Le diesel ALCO GE 404 aux couleurs du New Haven sort du tunnel. Malgré la faible taille du réseau, j’ai cherché à créer un décor coloré évoquant l’amérique, à l’image du matériel. Les fonds de décors MZZ contribuent beaucoup à cette ambiance .


Non loin de la voie ferrée, deux bisons se bagarrent tandis que cette fois c’est un diesel ALCO GE 404 aux couleurs de l’Union Pacific qui sort du tunnel .

Le petit dépôt permet de comparer la version Américaine de diesel Baldwin et son extrapolation française, alias 040 DG, où l’art de réutiliser les restes après que l’aventure américaine ait tourné court. Ce modèle français, commercialisé de 1962 à 1964 eu très peu de succès, cela peu se comprendre. Il était doté de rambardes latérales spécifiques le long du capot moteur. .

Sommes-nous dans la cours intérieure de l’usine de fabrication de locomotive Baldwin ? On pourrait le croire en voyant regroupé ici toutes les variantes de décoration américaine et une version exportation française. Manque à ce tableau la version hollandaise. .

arrière de la place de la gare avec le dépôt et la cabine d’aiguilleur typique. .

Approchons nous du « bar des motards », on découvre que la bagarre bat son plein, les vitres volent en éclats. Peut être une affaire de coeur. si l’on se réfère à la charmante personne qui observe la scène. A l’étage aussi il y a de l’action. Ce bâtiment est un kit en bois découpé au laser de fabrication américaine. .

La bagarre ne perturbe pas la vie joyeuse à l’intérieur du bar, aux USA il en faut plus pour étonner.. .

Comme toutes les bourgades américaines, elle possède son Shériff Office avec les moyens habituels ; chien, voiture et moto. .

Pas toujours facile de faire régner l’ordre, même au fin fond de la campagne, dans le pays où les armes sont reines ! .

La vie nocturne bat son plein autour du fast foods, Toute la jeunesse de la ville s’y retrouve pour rivaliser autour du cabriolet le plus spectaculaire ou le plus puissant. Sous le palmier, un couple se crée, peut être pour la vie ? .

Gourmandes les belles américaines, à tel point que ces jeunes ont oublié de surveiller la jauge à essence. Ouf, c’est lourd à pousser ! .

Une rame Hi Level traverse la montagne derrière le garage .

Vue aérienne du village avec au fond le diesel double F9 aux couleurs du Burlington ref 1343. Ce modèle simplifié à carrosserie plastique était destiné, sous différentes décorations, aux coffrets bas de gamme à prix d’attaque distribué aux USA. .

Prix d’attaque aussi pour ce coffret dans le catalogue 60/61, année d’apparition du diesel F9. .

Face à la gare, la coquette petite église de bois blanc et une maison traditionnelle familiale où les garçons jouent au baseball tandis que les filles astiquent la Ford de papa. .

La voie traverse les premiers contreforts des Rocheuses à travers un tunnel. Celui-ci est un élément de décor amovible, comme tous les bâtiments et les arbres, ceci pour permettre un rangement vertical du réseau. .

Après être sortie du tunnel, la rame Santa Fé entre en gare. Ce bâtiment voyageur commercialisé dès 1962 par Atlas est toujours fabriqué de nos jours sous cette marque. Il fût vendu avec le poste d’aiguillage et le château d’eau dans les années 60 dans un packaging Faller. Il est donc tout à fait à sa place sur mon réseau collection. .

La même scène de nuit .

Rue du village et poste d’aiguillage éclairé de nuit. .

Toute la cavalerie des vapeurs américaines dans le catalogue 1959 avec un petit cow boy qui ne peut pas se passer de ses locomotives Fleischmann. Toutes adaptées de modèles allemands avec plus ou moins de bonheur. Pour les Pacific et Mikado, la face avant avec chasse buffle, le bisel et le tender sont spécifiques, ce qui leur donne une belle allure nouveau monde. .

Cette même cavalerie vapeur en réel sur mon réseau. Le chargeur à charbon est un kit Pola qui date lui aussi des années soixante. .

Toujours la série des vapeurs mise en valeur cette fois dans les pages du catalogue 60/61 qui étale la carte du continent .


Les diesels ALCO n’ont ils pas une gueule d’enfer. Cette image évoque la couverture d’un album de Marc d’Acier « Au-delà du Pacific » dont la lecture m’avait marqué dans ma jeunesse

Un train de marchandises empreinte la bifurcation à l’extrémité du réseau. Cet embranchement est prévu pour desservir une éventuelle extension de ce petit réseau. Au premier plan, un embarcadère à bétail caractéristique avec sa pompe éolienne. .

Vue rapprochée de l’embarcadère à bétail. Pas de doute, on est bien au pays des cow-boys. .

La bifurcation vue de la cabine du diesel Alco comme si vous en étiez le conducteur. .

Les mécanos se passent la relève devant la CC New Haven. .

Autre vision du réseau avec le bar des motards vu de l’arrière….. .

Ce bar où décidément l’on boit et l’on se bagarre le jour comme la nuit. .

Mais de jour comme de nuit, la police veille. .

Le robuste matériel tout métal se prête très bien aux jeux des enfants. Cinquante ans après leur fabrication, ces beaux jouets intéressent toujours les jeunes générations. .

Cinquante ans après leur fabrication, les trains Fleischmann circulent toujours sur mon réseau ……. .

Et ils nous permettent de voyager à travers les USA au gré de notre imagination .

Dernier regard sur la sympathique petite ville de Chuck Jonction avant de reprendre le train puis un Lockheed Constellation pour regagner la vieille Europe. .

Mais c’est l’heure du départ, mon train entre en gare, adieu l’Amérique. .